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Sandrine Cerdan artiste peintre vit et travaille dans le nord Drôme. Elle pratique depuis de nombreuses années la peinture acrylique mais aussi la gravure et l'illustration. Elle anime aussi des ateliers d'Art dans les écoles et autres institutions.

"La riche matière et les couleurs vives qui donnent consistance et vie aux personnages, suggèrent la gaieté, la joie de vivre. Mais l'artiste parle de cataclysmes, guerres, exodes, donc de pauvreté, de souffrance, de déracinement. Ce qui génère un côté militant, inattendu dans ses œuvres de prime abord insouciantes.

Ainsi, de son sens de l'harmonie trouvé dans les tumultes de ses toiles : de sa folie du chaos à sa dénonciation de la détresse humaine ; de l'éclat des couleurs et l'abondance de la matière au primitivisme des graphismes ; par l’ambiguïté entre l’apparence et « sa » réalité, Sandrine Cerdan est-elle la créatrice d’une œuvre généreuse, singulière, éminemment personnelle."

J. Rivais

 

 

 

 

 

Installation de diptyque au musée d l'imprimerie de Lyon avec le collectif de l'Empreinte

Oeuvres in situ maison quarrée Moras en Valloire

Travaux préparatoires

Sur une gravure de Sandrine :

Texte de Arnaud Savoye

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Érafle les bois et retrouve le silence. L’arbre t’en remerciera. Il est un espace ouvert et rétréci ; il se rêve profondeur. Là, tout autant oubli, tout autant présence.

 

Et la main se chante dans un mouvement ample, en un mouvement plein. Une aube prend de la distance avec la nuit, et toi, toi, tu la répètes, chuchotement.

 

N’effraie pas la nuit de ta venue et reste ce témoin silencieux, discret passeur de lumière ; le jour n’en saura rien. Il se verra simple jour commun dans le miroir des flaques des matins d’hiver ; un peu de rosée, un peu de givre au bout des doigts.

 

Et tu attendras calmement que viennent les premiers rayons de soleil.

 

Et demain, tout recommence. Ténuité savoureuse des rougeoiements de l’ombre du jardin avant que les crêtes ne se couvrent d’or, avant que ne soit chassée la lune pour de bon, sa course terminée, ton regard en perd le chemin.